Noëlla Guilmette

Arts visuels

PROFIL DE L'ARTISTE

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inconnu

Noëlla Guilmette

Biographie

Artiste en arts visuels, Noëlla Guilmette est née à Sainte-Thècle (Québec). Après avoir obtenu un diplôme d’infirmière puis de sage-femme et un baccalauréat en nursing et avoir pratiqué à Montréal, sur la basse côte-nord et en Gaspésie, elle obtient, en 1994, son baccalauréat en Arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal, diplôme incluant un stage en gravure à l’Atelier circulaire (Montréal). Depuis 1985, elle prend part à plusieurs expositions auxquelles s’ajoute l’art en direct. Elle expose en solo au Centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton (1990), à la Galerie Restigouche de Campbellton au Nouveau-Brunswick (1986), au Musée de la Gaspésie de Gaspé (1985), et en duo à la Maison du Meunier de Montréal (1995).Elle participe également à plusieurs expositions de groupe à la Galerie de l’Université du Québec à Montréal (1994), à la Maison du Meunier (1993, 1994), au Conseil de la peinture du Québec (exposition itinérante 1989-1990), dans le réseau des bibliothèques en Gaspésie (exposition itinérante de gravure 1994), au Centre d’artistes Vaste et Vague (entre 1988 et 2016) puis à l’Artothèque de Montréal de 1995 à 2016. Régulièrement, elle participe à des symposiums de peinture, des expositions-concours (2e prix en 1996 à LaPrairie) et à des événements d’art en direct à Montréal, avec la SIDAC (Nuits blanches de 1996 à 1998) et l’Atelier Dell’Arte (Cent titres notamment de 1993 à 1997), ainsi qu’à Caraquet (Caraquet en couleurs 1998). En 2000, elle obtient un diplôme d’honneur pour l’œuvre Tension lors du 3e salon international d’automne de Corrèze 2000 à Corrèze en France. Membre du conseil d’administration de l’Association des artistes-peintres de la Baie des Chaleurs de 1975 à 1990, elle est actuellement membre du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) et du Centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton.

Démarche artistique

La carrière de Noëlla Guilmette se définit à partir d’une vision du monde. Cette ouverture sur le monde, celui de la nature et de la société, se construit à partir de l’observation de l’inné et du construit qui stimule la créativité. Comment la nature évolue et s’organise? Cette interrogation quant à notre propre agir commence par émerveiller. Puis cette attention à ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de nous dans l’immédiat détermine l’attitude face à l’événement. Dans un mécanisme d’aller-retour, l’état d’esprit colore la perception du réel et réciproquement ce réel (le paysage, l’action humaine) influence l’état intérieur. On peut donc dire que l’environnement quel qu’il soit nous influence au plus haut point. Une peinture éclectique se construit donc à partir de cette pensée dans un mode figuratif et abstrait, à partir de thématiques personnelles ou proposées par des organismes auxquels l’artiste adhère. Une peinture à l’huile est au départ utilisée et progressivement remplacée par l’acrylique pour la possibilité accrue du procédé mixte que permet ce médium. Et bien sûr les nombreux croquis et premiers jets du journal personnel visuel se font avec différents médiums tels que le crayon conté, le pastel, l’encre sur papier. Des sujets variés y sont représentés. Ce sont les peintures de paysages des régions maritimes pour la période gaspésienne qui occupent une bonne partie de la production de ces scènes, souvent peintes sur le motif, à l’huile sur toile, complétées par une dernière touche en atelier ou par un volet indépendant ayant une thématique complémentaire (nature-culture). L’artiste peint aussi sa façon de vivre en tant que femme les événements tels que l’immigration, la condition féminine dans une société patriarcale qui peine à sortir du pouvoir clérical ou encore l’environnement et ses écosystèmes qui nous interpellent.